Un peu de temps à l’état pur 2003-2016

Un peu de temps à l’état pur

Cette série développe trois démarches. Une démarche menée autour des installations, tout d’abord l’empilement  de tambours réalisés en grillage, formes molles qui se stabilisent au gré des affaissements ; ensuite des empilements d’assiettes qui s’érigent, progressent,  cherchent le point d’équilibre à la limite du déséquilibre. Assiette après assiette, les piles se dressent, se chevauchent dans un équilibre précaire, dialoguant avec l’espace et l’architecture dans lequel elles sont installées. Elles affrontent les lois de la physique, maintiennent le souffle d’un temps suspendu, déjouant la gravité… Lire le texte

Le théâtre des pesanteurs 2006-2010

Le poêle de Descartes 2007-2009

Un geste cartésien

Et si une réponse artistique à la question cartésienne consistait à réactiver l’interrogation, entre sérieux et ironie ? A la retourner aussi, à l’occasion : « si l’on montre des formes en formation, animées par des fils, que vois-je ? » Que penser de l’insistance de Ghislaine Vappereau à invoquer Descartes ?… Lire le texte de Maryvonne Saison

Le poêle de Descartes

Percevoir, c’est négocier le réel, c’est une transmutation élaborée depuis les impacts lumineux. Le regard élabore la vision pour la rendre intelligible en signes. Des étapes dans ce processus de reconnaissance nous conduisent à reconnaître, à nommer, abstraire avant de retourner au flou de la matière. Dans ce projet, des sculptures déploient des passages vers l’identification. Éventuellement, ce processus peut enclencher un retour en arrière vers une forme déchue revenue à l’état de matériau… Lire le texte de Ghislaine Vappereau

Installations 1976-1983

La cuisine est née à la suite de la découverte d’une casserole émaillée bleue, percée. Sa forme correspondait à une marmite, mais sa taille est si réduite qu’aucun mot ne la nommait, aucune formule ne lui convenait parfaitement… Lire le texte


L’irréductibilité des Objets

Non pas le spectacle qu’elle offrirait au regard, puisque rien ne bouge, rien ne se passe que dans un remuement au fond de nous-mêmes. Mais, un peu, la cuisine telle qu’en elle même… Lire le texte de Claude Engelbach